Road-trip to California

7 mai 2008

Road-trip to California

" If you're goiiiing to Saaan Fraaanciscooo ..."

Rythmés par cette mélancolique mélodie, nous voici arrivés dans LA ville des hippies, aux influences latinos bien marquées. Notre séjour fut donc ponctué de hamburgers et de burritos (qui portent bien leur nom...). C'est donc au bout de 4-5 jours de ce régime que le cri du cœur, (ou plutôt de l'estomac) se fit sentir, plus déchirant que jamais : A moi un sushi !!!
Vint ensuite la problématique du choix. Malgré l'aide précieuse de moult guides, le premier fut mu par la proximité. Après tout nous avions une garantie, l'auberge était estampillée "Zagat rated". Bon, ben mauvaise pioche, et je dénonce sans vergogne le Grandeho's Kamekyo de Cole street, qui ne se gêne pas pour servir des sashimi de poisson manifestement décongelé, et un sukiyaki aussi sec qu'une semelle de chaussure ...
La seconde tentative fut donc l'objet d'un choix plus minutieux, et notre dévolu s'arrêta sur Ebisu, 1283 9e Ave. L'accueil en japonais fut un soulagement, et l'établissement se révéla être le roi du maki. Au pays du California roll, Ebisu propose une vingtaine de rouleaux farfelus, et une carte de mets ravissants ! Ouf, cette fois, notre appétit fut amplement satisfait !

Notre soif de japonaiseries fut également étanchée par une délicieuse promenade au Jardin Japonais sis au sein du Golden Gate Park. Le printemps avait déballé toutes ses fleurs, soulignant la perfection de la taille des arbustes. Un lieu magique et charmant. Une ode à l'apaisement.
Le printemps donnait également lieu au Cherry Blossom Festival, à Japantown. Il fallut que je m'exporte aux Etats-Unis pour assister à mon premier Chanoyu, organisé par les écoles locales. Bon, j'aurai raté la parade de clôture, mais on ne peut pas être partout ...

Deuxième étape du voyage, direction L.A., via le désert. Je ne résiste pas à vous révélez un improbable restaurant français: le Still Life Café. Installé à Independence, aux portes de la Vallée de la Mort, cet estaminet tenu par deux exhilés saura vous ravir par sa cuisine authentique, et O rage pour les autochtones, c'est ici que vous goûterez le meilleur hamburger de tous les temps. (J'en profite pour passer une annonce, ils cherchent quelqu'un pour les remplacer cet été, si le coeur vous en dit ...)

Notre séjour prit fin dans la cité des anges, non sans se jeter un dernier godet à Little Tokyo, où nous pûmes apprécier une cuisine aussi variée que savoureuse (et pas chère du tout !) au Haru Ulala, 368 E & 2nd Street. Au menu, bien sur une foultitude de maki, mais aussi les classiques tofu frit, tonkatsu, saumon grillé, etc ... Enjoy !