Sous le soleil, l'évasion
Kafka sur le rivage. Voici un titre pour le moins énigmatique. Non, il ne s'agit pas du roman de plage de Kafka, les doigts de pied en éventail. Il s'agit d'autre chose. Murakami. Un classique. Vous le savez, la littérature japonaise n'est pas ma spécialité. Mais aucun livre n'est plus idéal pour lâcher délicatement prise. Sous le parasol, le transat. Parés au décollage ?
La vie normale. Un garçon qui fugue. 15 ans, l'âge de tous les espoirs. On recommence à zéro, et tant qu'à faire avec un nouveau prénom: Kafka. Ailleurs, dans un passé pas si lointain, des enfants s'évanouissent mystérieusement. Rien de grave, sauf pour un. Coma. Au réveil, plus rien. Il faut tout réapprendre. Entre en scène Nakata. Pas malin, mais pas banal, il cause aux chats. La vie réglée comme du papier à musique. Un matin c'est fini, il taille la route.
Puis une histoire de mère et de meurtres, de pierre et de portes. Kafka et Nakata se rejoignent inexorablement. Pour aller où ? Drôle de fable. On perd pied, lentement mais surement. Hop, vous êtes déjà parti, et vous n'avez rien vu.
1, 2, 3, "snap". Vous êtes pleinement éveillé et reposé. Le voyage vous a empli d'énergie, vous êtes fin prêt pour repartir.
Alors ? C'était comment ?