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oishii desu
26 septembre 2012

6 semaines au Japon : Kyoto no setto = shopping + cafe (18 et 19 septembre 2012)

Note de l'auteur
Et oui, les plus observateurs auront déjà remarqué le retour des accents, ça veut dire que je suis déjà rentrée à Genf Plage, MAIS comme je suis un peu en retard dans mes récits, on va faire comme si vous aviez rien remarqué, et moi je vais faire comme si j'étais toujours là bas ...

18 septembre 2012
Aujourd'hui j'avais prévu d'aller à Uji, la contrée du thé par excellence, mais il flotte, cette journée sera donc dédiée au shopping. En effet hier j'ai lancé un last call for japanese souvenirs sur FB et maintenant j'ai un carnet de commandes à satisfaire!
Malgré la pluie j'ai quand même décidé de prendre mon petit vélo, parce que je n'ai aucune intention de parcourir la ville en long et en large à pieds ... Donc je retrousse mon jean, enfille mes tongs et en voiture Simone, parapluie dans une main et guidon dans l'autre.
Je commence par la poste, ce coup-ci c'est officiel, les cartes postales sont parties, y a plus qu'à espérer qu'elles voyagent à la vitesse de la lumière...

Ensuite, c'est quasi en bas de chez moi, passage obligé chez Shôyei-dô, le number one de l'encens, chez qui je prend une boite d'encens pour méditation. C'est dommage, j'aime pas le parfum des petits sachets à suspendre dans l'armoire, parce qu'il sont vraiment trop beaux !
Maintenant, café bien sur. Oui j'ai pris la détestable habitude de manger 3 gâteaux par jour (je vous dirais ce qu'il en est sur la balance en rentrant). Je sélectionne le Citron Sucré, cappuccino (ah oui, je suis aussi devenue caféinomane...) et, osusume, le roll cake au citron. Je sais pas pourquoi je continue à manger des roll cake... C'est pas que c'est pas bon, c'est juste que la genoise est tellement légère (c'est d'ailleurs assez spectaculaire) qu'après on a juste l'impression d'avoir mangé du vent. Mais bon quand même hein ! La boutique estr trop chou, y a des citrons partout; je craque pour les tous petits sablés vraiment trop mimi.

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Ensuite direction la galerie Teramachi et le Nishiki food market, je cherche une boutique qui fait des emporte pièces pour les biscuits. Je galère un peu pour trouver du coup je me balade dans le marché. La rue est toute petite, il vaut mieux larguer son vélo dans une des rues alentours.
Les amis, vous n'avez pas IDEE de ce qu'est ce marché. Laissez tomber tous les marchés dont je vous ai parlé jusqu'à maintenant; celui-ci est juste exceptionnel, c'est LE marché de folie, une véritable caverne d'Ali Baba, le rêve de tous les gastronomes nippophiles, c'est FA-BU-LEUX !
Il y a absolument de tout : poisson frais; séché, lyophylisé, cuit, légumes, pickles, haricots, épices, thé, sucreries, de la yuba, du sake, katsuobushi et ses variations, on peut y manger de l'anago, de l'unagi, des brochettes, des sucettes de mini poulpe !!!, enfin la totale, je suis en ébullition !

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Je craque pour des mochi à mettre dans la soupe (voir photos du billet précédent), et trouve enfin ma boutique, qui est en fait surtout une boutique de couteaux. Les emporte-pièces sont épatants, les motifs incroyables, il y a des feuilles d'érable incroyqblement ciselées, des feuilles de ginko, des fleurs de cerisier, c'est obligé je vais craquer. Bon c'est évidemment hyper cher, pour un emporte-pièce taille timbre poste (sans rire) comptez au moins 1.000 yens, et pour une taille décente pour faire un vrai biscuit dans les 3.000. Ouaip. Ma soeur, je t'ai fait un super joli cadeau.

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Je m'arrete déjeuner dans le coin, il est déjà tard, chez Mumokuteki, un Cafe 100% veggie (voire végétalien en fait), additionné d'un shop. Je trouve pas celui que je cherche, heureusement il y en a un deuxième dans Sanjo-dori, et je m'offre une sorte de curry de legumes au lait de coco et baies roses et une super soupe de kabocha croustillante, oui ils ont mis des noisettes et je sais pas quoi par dessus ! Bon, ben j'ai plus de place pour le dessert moi ... Au moment de payer, c'est drôle quand l'anglais fait des aller-retours... La caisse (cashier) ça a donné KATCHE puis re-traduit en casher. Intéressant hihi!

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Dans mon périple, et sous une pluie battante, j'essaie de trouver une boutique d'articles de bambou. Je me tape la rue 3 fois dans les deux sens pour conclure que Kagoshin doit être fermé, mais son concurent, Kyoto Sanjo Takematsu, est ouvert. Ils ont tout plein de jolies choses, et je cède à la tentation de m'offrir une clochette avec un chapeau en bambou trop jolie. Pour rester dans la thématique, je me rends chez Ichihara Heibei Shôten, spécialiste de la baguette. Et de la baguette, il y en a plein plein plein mais pas exactement au tarif touristique... Bon, je suis un peu broucouille dans mes achats, j'ai pas trouvé le T-shirt qu'on m'a commandé, je fait donc une pose reconstituante chez Café Chocolat, avec un bon cappuccino artistique et un super gateau au chocolat. Dommage que l'ambiance soit un peu froide (la clim n'aidant pas...)

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J'ai juste le temps de repasser chez moi déposer mes achats pour foncer dans la boutique d'indigo historique, Aizen Kôbo, j'arrive un quart d'heure avant la fermeture mais... c'est déjà fermé :(
Je retourne donc en centre ville chez Junkudô pour voir les livres sur les jardins japonais et acheter une bricole chez MUJI, et chercher encore désespérement et sans succès, mon T-Shirt... Ensuite j'ai rdv avec mes amis pour diner, nous nous rendons au Cafe/Bar OIL, un endroit trop sympa avec un piano, une grande table en bois au milieu et un service à la carte. Bonsoir c'est pour diner ? Mmm, je dois bien vous trouver quelque chose ... Le quelque chose étant un super plat de spaghetti qui me change de ces incessants bols de riz! La terrasse est magnifique, dommage qu'on ne puisse pas en profiter à cause de la pluie.

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Pour le dessert on est obligés de changer de cremerie, on se rend donc au Café Indépendants, en sous sol. A l'entrée il y a tout plein de cartes de visites et de flyers. En fait c'est comme ça qu'on connait les nouveaux endroits, en particulier ceux qui sont dans les étages et devant lesquels il est difficile de passer. J'ai toute une collection de cartes de visite dans mon sac ! Bref, je renverse tout mon thé sur la table mais sauvegarde quand même mon cheesecake ultra moelleux ! En sortant je me rends chez mon marchand de journaux/libraire favori et finalement je choisi The Gardens of Kyoto (Chisen et Karesansui) , photographie de Kenzo Yokoyama. Trooop contente !

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19 septembre 2012
Ce matin le beau temps est revenu, et je me réveille assez tôt (en fait je dors moins bien dans ma nouvelle chambre, mes voisins sont bruyants et mon lit grince un peu) pour aller voir Fushimi-Inari, le fameux temple avec la foret de tori. Ce coup-ci pas moyen d'aller en vélo, je prend le train; c'est à 2 stations de la gare centrale. Le temple, bon ben c'est un temple comme tous les autres ou presque, c'est vrai qu'après 5 semaines on arrete de s'extasier devant le moindre tori ou chaque pagode... Donc droit au but, on est là pour voir du tori en masse :) Derrière le temple démarre le sentier, apparemment c'est un parcours de l'ordre de 4 km jalonnés de statues de renards. En effet, il y a du tori, petit-moyen-grand, c'est selon le prix aue vous y mettez, oui car d'après ce aue je comprend ces tori sont des offrandes, et donc on peut s'en payer un. Bon, c'est pas donné comme vous l'imaginez. D'ailleurs on croise des peintres qui écrivent sur les montants des tori ce que j'imagine être une prière ou un souhait exprimé par le propriétaire. Le tori est installé, ensuite, bien que la base soit protégée par un cercle en métal, les pieds en bois pourrissent, et lorsque c'est trop pourri, on enlève et on remplace. Voilà le cycle de vie du tori. Donc il faut bien 1h1/2 pour faire le tour, ça grimpe bien par endroit et il fait vite chaud. Parfois on est quasi en plein foret, on se demande comment le type vient remplir la vending machine qui est au point culminant du parcours...
Contrairement à ces jeunes filles, je vous déconseille de commencer à compter, parce qu'il y a un tas de bifurcations, et ça risque de prendre un sacré moment !

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Je rentre à l'hotel récupérer mon vélo, et ensuite je continue mon shopping, j'ai pas du tout le courage de pousser jusqu'à Uji. Je retourner déjeuner dans mon café préféré, le précédemment cité Café Bibliotic Hello ou je me régale d'un sandwich et d'une salade (même si minuscule), je suis grave en manque de crudités, moi qui carbure à la salade toute l'année...

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Je continue donc ma liste de course chez Ippô-dô, fournisseur officiel de la maison impériale, si je ne m'abuse. J'ai une commande de Genmaicha. Manque de bol, les jolies boites sont réservées aux Sencha, pas moyen d'en avoir une. C'est trop nul, je suis trop déçue et en fait, c'est le même problème dans pas mal de maisons de thé. On peut même pas l'acheter vide, c'est trop bête ! Sur le même trottoir il y a Morita washi, une superbe boutique de papier et articles en papier. Ca vaut le coup de rentrer même si on achète rien juste pour voir les linéaires de papier et les super jolis articles de papeterie (je vous ai déjà dit que j'adorais les papeteries???).
Juste par curiostié, je fais un saut chez Bento&Co car ils ont ouvert leur première boutique à Kyoto. Je dis par curiosité parce que même si j'adore ce qu'ils font et que je suis boitophile, je suis vraiment trop faignasse pour faire des bento... Et pour finir ma journée shopping, je pars à la recherche de Sou-Sou, une marque conseillée par mes amis kyotoites. C'est hyper galère à trouver, c'est planqué dans des toutes petites rues, très chouettes d'ailleurs, avec une petite ambiance village très agréable, pile en face d'une crêperie ! Ils font des trucs trop joliiiiis, perso je craque pour les chaussures, bien que je n'arrive pas à trouver ma taille (c'est trop petit ou trop grand), et surtout pour la collaboration qu'ils ont avec Le Coq Sportif pour une série dédiée au vélo ! Je suis dégoutée, y a pas ma taille en pantalons (on a un peu de mal à ce comprendre avec la vendeuse), mais je repars quand même avec des gants en polaire géniaux et une paire de tabi :)
Ah, et aujourd'hui j'ai ENFIN obtenu un souvenir inoubliable dont je rêve depuis que j'ai lu Tokyo Sanpô de Florent Chavouet, le fameux papier pour stationnement interdit de vélo !!! Je m'étais garée en face de Loft, sur le trottoir comme tout le monde (y a pas de place ailleurs en même temps...). Sumi maseeeen ! Je finis chez Daimaru qui a un sous-sol food à se damner pour fair emes achats souvenirs comestibles : du sansho (interrogation écrite, sortez une feuille : qui se souvient de quoi il s'agit?), du goma-dressing dont je raffole (je comprends rien aux étiquettes, je prends le plus cher), je prendrais l'umeshu à l'aéroport, parce que ça va jamais rentrer dans ma valise !

Ma journée se termine avec une tarte au citron et un herbal tea après diner au Flowing Karasuma, trèèèès agréable. Je tombe de sommeil, demain je repars à Tokyo... Je veux pas partiiiiiiir !!!

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