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oishii desu
27 août 2012

6 semaines au Japon : Kaiten sushi et Onigiri (avec mode d`emploi) (22 et 23 aout 2012)

22 aout 2012
Aujourd´hui la journee a commence avec un message allarmant. T´as senti le tremblement? Le tremblement??? Quel tremblement??? Bon ben c´etait mon premier tremblement de terre et j´ai rien senti.
Comme je vous disais, le Sapporoite est rebelle. Aujourd´hui j´en ai croise un particulierement ambitieux. Petit avant propos. Vous devez savoir que tout salaryman (or woman) qui se respecte est vetu d´une tenue qui le distingue des autres etres, a savoir chemise blanche et pantalon noir. La creativite poussee a l´extreme peut se manifester dans une legere rayure de la chemise. En ce moment c´est la saison,wouh, des chemisettes et mon salaryman rebelle, lui qui na peur de rien, portait sans crainte un pantalon gris et une chemisette parme. A rayures!
Apres un second dejeuner a la cafet´ de la fac, j´use et abuse sans vergogne de mes intineraires a velos et me dirige vers Moerenuma, le parc construit sur une ancienne decharge et dessine par Isamu Noguchi, dont on connait bien les lampes en papier. Apparemment il y en a pour 2 heures de parcours. Je me lance donc et traverse des zones industrielles pas franchement jolies et des zones qui apparemment residentielles pas terribles non plus. Un parcours cyclable longe les voies express et mene a bon port. Sur place il n´y a presque personne mais le site est fabuleux. Je commence par entrer dans la pyramide de verre puis continue mon parcours a velo jusqua Moere Beach, autour de laquelle des familles ont plante la tente pour l´apres midi. Dommage, on ne peut pas y plonger un orteil. Je me dirige alors vers le Tetra Mound, une sculpture en metal au pied desquelles se trouvent des petits bassins, ni une ni deux je me dechausse et plonge mes pieds dans l´eau tiede. Aaaaah, trop bien, il faut beau, il souffle une legere brise, [accent bresilien] moi bronzee, moi chaleur, moi soleil. Etape suivante, je suis un groupe d´etudiants et grimpe en haut du Mont Moere. Il y a beaucoup de vent et une vue panoramique sur tout le parc et Sapporo. Apres un nombre significatif de marche pour redescendre, mes jambes n´en peuvent plus! Sur le retour je m´arrete dans un combini, j´ai decide d´explorer a fond la Take Out nourriture (j´adore le broken english) de ces ilots de survie et me lance avec une glace a l`eau au chocolat des plus etranges qui aura tot fait de fondre sur tout mon bras. Au total mon parcours aura dure pres de 4 heures.

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Comme je vous disais, ce soir c´est karaoke! Je gare mon velo dans un parkings a etage, et vais diner dans un kaiten sushi au dernier etage d´un DEPATO de Sapporo Eki. On commande des choses improbables via une tablette, le premier prix est remporte par le ebichisu, une crevette recouverte par du fromage fondu. Beurk. Les sushis sont enormes et super pas cher, on s´en sort pour env. 800 yens par personne. Le mot du jour: aburi (les sushis passes a la flamme). Hyper bons.

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Le karaoke se trouve pas tres loin en contrebas de la gare. On entre dans une petite salle ou on peut commander des boissons a gogo et je fais peter l`umeshu. On doit etre une dizaine, certains nous ont deja devances et s´egosillent joyeusement devant des clips videos ultra kitch. Autant vous dire qu´on s´est fait mettre minable par une japonaise qui nous a sorti une voix pas possible, a tel point que certains, pleins d´interrogations, on essaye d´arreter la video en croyant que le son venait de la. Bon ben voila, on va gentiment aller se rhabiller et repassera quand on sera qu´entre gaijin hein.

23 aout 2012
Beuh, c´est le bruit de la pluie qui me reveille. La temperature a plonge de facon spectaculaire. Je decide de me lancer dans une experience 100% nippone, faire une lessive. La machine laver, c´est l´etape evolutive suivante des toilettes japonaises. Un grand moment de solitude. Mmm, pourquoi y a pas d´eau??? Donc il faut savoir qu´ici les lessives se font exclusivement a l´eau froide. Les machines que jai rencontrer jusqu´a maintenant pesent le linge et indiquent le nombre de litres deau qui vont etre utilises, ainsi on peut introduire la lessive hyper concentree en consequence. Yeap, ca demarre, je suis hyper fiere de moi! Malgre le temps pourri je decide de sortir le bout de mon nez pour gravir Maruyama, une colline qui surplomble la ville dont le parc au pied abrite un complexe de temples. Avant de partir, je m´arrete dans le combini le plus proche et, dans mon exploration de la junk food nippone, me paie un onigiri et un roll cake au chocolat au nom prometteur Reveur, du patissier Yamasaki. Je ne sais pas si c´est le meme mais je crois bien qu´il y en a un a Paris! Donc, faisons une petite analyse du monde merveilleux de l´onigiri, bouee de sauvetage de la fringale de toute heure. Il y en a 2 sortes, ceux emballes dans du papier et ceux emballes dans du plastique. Ces derniers sont meilleurs car le feuille de nori nest pas en contact avec le riz et de ce fait reste craquante. A condition de ne pas faire comme moi et de deballer l´objet de vos desirs en suivant le mode d`emploi, a savoir en tirant la languette et pas en depliant le tout, ce qui ma conduit a une scene epique sur le trottoir. Au moment de payer la demoiselle me dit "%$&%$%tabe(*)&%&suka?" Je comprend "C´est pour manger tout de suite?" Je repond oui. Rate, c´etait, "Je vous le rechauffe?" N´empeche c´est bien meilleur chaud, meme si ca n´a pas facilite le deballage decrit plus haut. Concernant le roll cake, bon, c´est moelleux et rempli d´un genre de crème au beurre pas mauvaise mais assez insipide. Mouef.
Arrivee a Maruyama, je peine a trouver mon chemin (oui mon sens de l´orientation est toujours deregle...) et reviens sur mes pas un un certain nombre de fois pour etre bien sure. Bon, ca doit etre par la, il y a bien un plan mais, hum, comme je vous le disais, je pratique peu mon jap en ce moment... Le chemin commence dans un passage assez inquietant avec des statues bouddhistes qui tirent la langue, ambiance Indiana Jones et le temple maudit. Bon, ben on y va. Le sol est humide et un peu casse-gueule, ca grimpe sec et il n y a pas ame qui vive. Il y a beaucoup de ces statuettes avec leur petit bavoir, et de nombreux arbres casses. Pas franchement rassurant. Au bout de 20 minutes je n´ai toujours atteint aucun sommet, la route commence a redescendre, je me dis mince a tous les coups je me suis plantee et jai emprunte un parcours circulaire. La nuit commence a tomber, je crois quil vaut mieux rebrousser chemin...

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 Sur le retour j´ai besoin d´un cafe reparateur et cherche un abri. Maruyama est une zone residentielle assez chic et il y a tout plein de jolies boutiques. Je m´arrete dans un centre commercial tout neuf et cede a la tentation de Pain au Traditionnel, boulangerie francaise. Les viennoises ont l´air pas mal du tout, pour la modeste somme denviron 200 yens piece! On verra ca demain matin! Tous les cafe sont vides, mais tout a coup surgi mon arche de Noe, 1st Flour, creperie francaise! C´est tout aussi vide, mais au moins je peux faire la causette avec le proprio. J´en apprends un rayon sur les produits laitiers made in Hokkaido qui, bien que locaux, coutent un bras. J´apprends aussi que le francais est une espece rare ici, seulement 100 specimens recenses par lambassade en Hokkaido. J´ai besoin d´un cafe internet pour vous ecrire et profite de cet echange pour demander une adresse dans le coin a mon nouvel ami. Ce sera le debut d´une longue aventure. Mon crepier ne sait pas mais m´envoie dans un pub dont les patrons sont australiens et qui sauront m´indiquer une adresse. J´en ai bien une en centre ville sortie du guide, que je decide de chercher en premier. Direction S1W4, le nez en l´air, je cherche Comic Land, bd Hinode. Je fais 3 fois le tour du pate de maison, impossible, je ne trouve pas cette fichue rue. Je decide d´explorer l´option pub australien. Sur place pas de gaijin mais un gentil monsieur japonais qui parle tres bien anglais et m´indique une adresse pas loin mais pour laquelle il faut faire une carte de membre. Je comprends a ce moment la que Hinode c´est pas le nom d´une rue mais d´un immeuble. Je reviens donc sur mes pas et finis par demander mon chemin. C´est donc l´immeuble de Tatsutaya et on m´indique aimablement l´entree. Ca fais juste une heure que je tourne! Me voila enfin dans un manga cafe! Les cabines sont toutes petites, dans les toilettes ca sent les bonbons a la peche. Tarif 270 yens de la 1/2 heure. Que ne ferais-je pas pour vous ...

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Commentaires
C
non pas dormi au manga cafe,ahaha. Pas de sento non plus mais onsen oui :) trop bien
C
tas dormi au manga café ?? et bravo pour le karakoe ! et les sentos tu as essayé ?<br /> <br /> profite profite !!<br /> <br /> bises
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